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Boulogne, 2022...
Par Marco

Mise à jour: 1er novembre 2010
 
 

Où il est question, pèle mèle, des 35 heures, d'un certain couturier prédicateur et autres boissons brunes z'et mousseuses à consommer "avec modération" (c'est qui, "modération" ?)...


Part ouane, "Tremblez, z'êtes cernés !"

Boulogne, vendredi 31 novembre 2022.
J'ai bien du mal à m'habituer à cette journée supplémentaire instaurée par le décret du lundi 29 août 1999, décret unilatéral et voté à l'insu du plein gré de tout le monde qui s'est laissé faire, et pompeusement nommée "Twin Bollocks Day" en mémoire du jour où Marco Cémacabane s'exhiba nu au plein milieu de la place Vendôme à Paris.

Avec lui, 3 millions de personnes serrées comme des lemmings, scandant dans le plus simple appareil "on sait queud mais çà doit pas nous empêcher d'ouvrir grand notre gueule, non mais des fois !", et brandissant tout moites mais tout mous le livre du gourou pas rose "La révolte des soupapes va vous péter à la tronche, fèsez gaffe, planquez vos fesses et craignez rien, je garde vos gonzesses en attendant".

Purémamère, tout un programme.

Prix public: 254 francs (5,48975184 euroschmucs).

Il avait dû en faire du fric avec son torche cul, le mec.
En plus, aussi gai à lire qu'une notice d'utilisation de MZ, argh !!! nooon, pas çà !!! pitié !!! je vais parler !!!

Incroyables, ces fins de siècle moyen-âgeuses, ce panurgisme ambiant, cette absence de réflexion et de révolte, de solidarité et d'entraide, cet étalage de superficialité et d'ignorance... en gros, chacun sa merde... beuark...

Sans parler du galvaudage facile et pratique des mots et du reste...

On croit rêver, l'artiste avait raison, à chacun son quart d'heure de gloire désormais, même si c'est pour dire n'importe quoi...

Fait chier, merdalor.

Enfin, j'y pense et puis j'oublie, sorry angel...

Nonobstant, le malin avait, après l'exposition en place publique de son gland et de ses roupettes -revendication originale, bien que peu impressionnante selon les dires d'une mienne amie et néanmoins maîtresse-, demandé et obtenu la chute du pouvoir en place, du Président Pomepome, du Premier et du Dernier Ministre, de l'Assemblée des Articulés, du Sénat Rienvoir, du Père Tranquille et de sa terrasse chauffée au rose par les Gommes Tendres (espèce de motards saisonniers, reconnaissables à leurs visières fumées, même la nuit, et à leur haleine chargée de lait-fraise caillé) et, concomitant, de "Chez Joëlle", charmant et fort agréable petit salon de massage aux murs tendus de velours rouge du 18ème arrondissement de Paris et de mes habitudes nocturnes, entre Blanche et Clichy, à une encablure du Carulos, la meilleure bibine-moules-frites de la capitale... miam !... bref, l'un des derniers lieux de vie et de rigolade de Paname, ville lumière hélas depuis longtemps euthanasiée par le bon droit hypocrite et moralisateur de stupides assoiffés de soit-disante tranquillité, adeptes de la castration intellectuelle et du "one idea, no more, 'cause it's too hard for ma little caboche".

Petite tranquillité bourgeoise mise à mal, selon leur discours lénifiant, par les Fêtards, typiquement Parisiens, eux, mais en voie de disparition parce que marginaux, minoritaires et sans pouvoir de réponse et de pression.

En vérité, de basses maneuvres électoralistes, démagogues et grossières, relayées bien évidemment par des mass média porte-voix de leur maître, adeptes du profit et de l'exploitation de juteux filons, depuis longtemps défroqués et à la solde du plus offrant.

De médiocres méthodes, certes, on peut en convenir, mais efficaces, cherchez l'erreur, la clé est au fond du puit...

La tâche était facile, l'ambiance générale s'y prêtait bien, confondre rigueur avec raideur, morale par exemple, était devenue chose courante partout, pour tous, sauf pour ceux, moins rigides qu'il n'y parait, irréductibles rebelles avisés et documentés, qui ne juraient que par l'hydropneumatique "mefoulatric", l'acatène "yapadgéne", le desmodromique "papourlécomic", le kick "tibianic", et celles, adeptes du gros bout long de 56 pas trop rouillé et encore en vigueur ou du gros rouleau à pâtisserie monté sur roulements à aiguilles, celles à fricoter, qui ne s'en laissait pas conter, bien que ferventes et incurables romantiques.

Super, les romantiques, elles connaissent leurs classiques sur le bout de leurs ongles chromés dur et le plus délicat est de séparer 55 grammes de nylon de 50 kilos de chair rose puis d'échapper fissa à la belle mère, courage, fuyons.

Nul n'est parfait, toutes sont différentes, parfois insatisfaites, en quête de raideurs et d'extases que les pubéreux poussifs ou les poussifs tout court ne pourraient jamais leur offrir, faute de rêves, d'originalité et de courage au fond du calbut en soie douce z'et agréable au toucher, c'est du mir laine, pouvez vérifier m'sieur libre agent.

Allez, je m'égare, au gorille, remember, et vais me mettre en retard, aujourd'hui est un grand jour pour moi, les autres, je m'en fous.

Non mais des fois alors, on croit rêver.

Aprés avoir pris mon ultime demi au trêfle de la semaine -çà favorise l'acuité visuelle, autant diurne que nocturne et je vois bien mieux la route bourré ou avec un bon gros spliff de schmeuck biogénérique-, je descends dare-dare dans le parking par l'escalier supra magnétique, en panne, comme d'hab', chuis maudit...
Allaye zou, la bonne vieille méthode du gros coup de latte dans le binz et v'lan, plom-plom, c'est reparti mon kiki...


Gromono Cébueno. Le parabolique, c'est diabolique, faut suivre... ("Tout droit, pis gravillons..." (c)JBT)





Part twou, "Mais qu'est ce qu'ils sont cons !!!"
Si vous n'aviez rien compris à la première partie, vous comprendrez encore moins la deuxième, les phrases sont encore plus longues... :))


Résumé de la première partie: fallait suivre.


Fuck, ce boxon, çà va encore m'azimuter ma seule cassette à bande magnétique restante de ce célèbre groupe des années 1970 et de la côte ouest de feu les Etats Unis (intégrés, suite à une guerre sans fin, aux Etats Unis d'Europe dès l'an 2000, qui eux même devinrent, suite au coup d'état du Gourou-coucou suce-nommé, Mogwaï World, NoteDeMôâje), WAR, dont le titre phare, "the world is a ghetto", me rappelle toujours, qu'un jour, désormais lointain, des humains fait de chairs, d'os et autres trucs peu ragoûtants comme le pipi, le caca, l'oeuf en gelée et les radadas, jouaient de la "vraie" musique avec leurs tripes pour leur semblables en quête d'espérance et de liberté...
Maintenant, paf !, 10 Pénimog (0,625783 euroschmucs) dans la machine à sons, et vous avez un tube, immédiatement classé au Top Gros Naze, celui qui le dit qui l'est, comme ils disent dans la space pub à gogos, et élaboré en fonction de votre profil neuro-psychologique, dûment établi depuis votre venue en ce bas monde (vos parents ont payé assez cher votre programmation génétique optimisée pour ne pas être la risée des autres lors des conseils de classe et éviter aussi d'avoir à vous coller quelques taloches réactionnaires...)...
Mouarf... contre révolutionnaire qu'ils avaient dit, de jouer de la musique, d'écrire des livres et d'ouvrir sa gueule en grand...

Passe encore que la bio-génétique nous impose (charte de la bio-perfection oblige...) l'érection uniquement de 20 heure à 6 heure du matin (tant mieux pour ceusses du soir, tant pis pour ceusses du matin et les adeptes du cinq à sept...) mais qu'ils me squouizent ma zicmu top-moumoutte... c'est trop injuste...

Ne parlons plus des réseaux informatiques, porteurs d'espoirs à la fin du vingtième siècle, il y avait longtemps qu'ils avaient été noyautés et que seules désormais les données à but lucratif y étaient seules autorisées, rentabilité oblige, et que les informaticiens étaient regroupés, enchaînés et cantonnés ad vitam eternam au fin fond du désert de Portefenêtreland, pour la mise au point annuelle de lousedaube( tm$$)...

Finie, l'expression populaire et libre de droit, la seule idée qui devait circuler était celle du profit optimisé des méta-multigalaxiales, avatars des multinationales du précédent siècle qui, grâce à leur méga bases de données personnelles, maîtrisaient la destinée et les besoins de tout humain en âge de mettre son doigt dans un digit-dialer ou ailleurs, d'ailleurs.

L'espoir avait quitté la surface du globe...

Toute la surface du globe ?

Aglup...

L'outil est toujours à sa place, paisible, sûr de lui et dégageant cette force tranquille qui sied si bien aux félins, mystérieux, racés et toujours prêts à bondir sur n'importe quoi à la con....
Enfin, d'après mes souvenirs, car y'a plus un chat depuis longtemps ici bas, sauf en version nucléo-droïde, chargée de recueillir maintes informations à votre sujet, et reliée par infra-ondes au serveur central, Mogwaï-watcher...
Sales bêtes...

Le doigt dans le digital-ignition, mon empreinte digitale est reconnue: pas un exploit ce truc, la petiote blonde du troisième la reconnaît également, en fermant les yeux et en poussant de petits cris bizarres, mais ce n'est pas de la camelote niponiaise, l'autre dernier endroit producteur de wizzmotos, wizzmotos avec lesquelles il faut constamment rouler shunté comme un voleur, ou bien avec le doigt dans le bidule, pas pratique pour se remonter les grelots...

Pfeuu, leur mise au point laisse toujours à désirer, leur production n'ayant jamais réussi à se remettre de certains échecs, comme cette ersatz de moto, deux grosses burnes à l'arrière et un gland à l'avant, portant un nom de ville française de bord de mer salée dans le pays où régnait, fut un temps, lointain, le bon goût, l'esthétisme de bon aloi, les fromages qui puent et dégoulinent sur les doigts et les filles qui sentent bon et ...
Rhâââ, nostalgie, quand tu nous tient...
Heureusement, le bon gros métal néoteuton à densité lourde avait lui résisté aux sirènes du néo-marketingo-fluo-érun, aidé en cela par une clientèle plus experte, plus exigeante, ne saluant pas, bourrée de fric, pas rasée ou trop rasante, mieux.
Vivi.

Le bruit, si caractéristique, de la pompe à kéronzo95, un bruit devenu tellement rare sur une wizzmoto, qu'il sonne chaque fois à mes oreilles comme les trompettes de Jéricho...
Huuuum, good vibrations...

Contact, now, road runner...

Le six cylindres nitrofluxé, 36 soupapes en fibro-titane, ressorts "short-cut" en bronze-kevlar, injection multi points avec adjonction de nitroxide de stronzo, gaz belge dérivé de l'High Larrant du professeur Racklam, gaz élaboré à partir de restes de plaquettes de frein d'un célèbre grosmono surnommé "Big", récupérées on ne sait où lors d'une concentration de fous furieux nourris aux doigts de ducatiste en Ardèche.
Cette découverte fit d'ailleurs la fortune du professeur, qui quitta son plat pays, s'acheta une île déserte et finit paisiblement ses jours entouré d'amies dévouées blondes à fortes poitrines, et de quelques brunes à petit cul, petites tresses, gros seins et fort tempérament, soigneusement choisies, après main(t)s tests in-situ, comme il se doit pour un scientifique.

"Bzzzuip!" fit le portail automatique du parking...
"Voui, pas faux, mais tout fout le camp mon bon monsieur", lui répondit-je, distraitement,
"May be" rajouta-t-il, philosophe mais ignorant du prix du beurre.

C'était ainsi, les machines aussi avaient désormais leur mot à dire.
Evidemment, ils leur manquaient pas mal de choses à ces foutus amas de tôles et de plastiques pour parvenir à "l'intelligence", cette humaine caractéristique si attachante et unique dans l'univers froid et vide du cosmos intersidéral, mais c'étaient elles désormais qui régissaient l'avenir de l'humanité, sans humanité ni glaçons dans le pastaga, sans parler de la main dans la culotte de la voisine...

C'est sidérant, pas du Verlaine pur jus, mais c'est sidérant quand même.

Well, comme disait l'un de mes amis, fana de sécurité routière et de long discours lyriques en mode "kilometer keyboard", sur feu FRM, hard is life but it's life, et si t'es pas content, c'est le même prix.
Tiens, laissez moi donc vous en toucher deux mots, et pas des moindres, du FRM, vous allez vous marrer...



Gromono Cébueno. Don't crack under censure.