L'opération en images |
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La première chose à faire pour se faciliter les choses notamment lors de la chauffe est de, éventuellement, démonter le roulement, de façon à séparer la piste de la cage contenant les rouleaux.
L'opération s'exécute facilement en écartant délicatement la cage avec un petit tournevis et en ôtant les rouleaux un par un.
On aperçoit bien les éléments constitutifs: de gauche à droite, la plaque cache-poussière, la cage, les rouleaux coniques qui ne se fument pas et la piste.
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Dans le cas d'un roulement digne de ce nom, genre SKF, la grille est en métal et inamovible, on est donc dispensé de démontage , mais la mise en place sera un poil moins facile, faudra s'appliquer.
On dispose ensuite sur l'établi le matos nécessaire à l'opération: l'étau (dont on va utiliser l'enclume), la piste, la plaque cache-poussière, le décapeur thermique, la pince brucelle coudée, le tube et le té, ce héros, tout droit sorti du congélo...
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Si l'on a pas démonté les rouleaux (ou les billes) du roulement, il faudra, avant toute chose, placer la plaque cache-poussière en bas de la tige de té.
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Laquelle plaque cache-poussière sera généreusement graissée.
Egalement, on graisse légèrement la tige du té, ceci histoire d'ultérieurement faciliter le glissement de la piste sur la tige.
Non, rien de seqsuel.
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Ceci fait, on pose dans le bon sens, c'est à dire évasement vers le haut, la piste sur l'enclume de l'étau.
On la chauffe avec le décapeur thermique ou le chalumeau pendant trois bonnes minutes, histoire de lui coller une bonne centaine de degrés (mais pas plus, et pas plus de 70° si l'on a pas démontée la piste) dans la tronche pour qu'elle se dilate...
Aussi, on peut aussi utiliser pour cette opération, un four ménager, avec l'autorisation des Hautes Autorités de Chévou.
Allaye, chauffe-chauffe, Marcel...
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...au bout de cet agréable petit moment, on arrête de chauffer la piste, pour la saisir derechef avec la pince brucelle et l'engager presto sur la tige.
Gaffe au sens, partie la plus étroire vers le haut, s'agit pas de se tromper, aprés, c'est trop tard...
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Là, deux cas de figure:
- Cas de figure assez peu fréquent, hélas, ploc, la piste se place directement en fond de tige, impeccable, c'est en place.
- Mais le plus souvent, arg-arg-arg, la piste ne s'enfonce pas jusqu'en fond de tige, c'est pas en place, OSKOUR !!!
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Or donc, si la piste ne s'est pas correctement emmanchée en fond de tige, il faut soit lui taper immédiatement dessus comme un gros sourd avec la masse et un tube métallique (de longueur supérieure à la tige et de diamètre intérieur légèrement plus gros que le diamètre extérieur de la tige) que l'on aura emmanché dans la tige, jusqu'à ce que ladite piste soit correctement en place, soit reprendre l'opération, en faisant plus refroidir le té et/ou plus chauffer la piste.
D'où l'intérêt de bien calculer son temps de chauffe.
Un thermomètre infrarouge sera bien utile pour évaluer la température de chauffe (<70° avec piste, <100° sans piste).
Ne jamais frapper sur la bague extérieure, cela détériorerait irrémédiablement le roulement suite au marquage des pistes par les billes ou les rouleaux !!!
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PONK !!!
One shot, on y va franco, un bon gros coup sec sur le haut du tube, ça doit rentrer direct.
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C'est en place, pour finir, si on avait démonté les rouleaux/billes, on remonte dans l'ordre, la plaque cache-poussière, la cage et les rouleaux (ou les billes) en plaçant leur bout le plus étroit vers le bas, sur la piste que l'on aura copieusement tartinée de graisse à roulement genre SKF en tube bleu...
Du plus bel effet, n'est-ce pas ?
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Voili, voilou, le plus dur est fait, on est pas mécontent de soi, alors on va avec le chat sur le bord de la fenêtre le crier au monde entier (pas le chat, le pas mécontent...).
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