Démontage d'un étrier de frein |
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| Théorie rapide |
| On aura besoin de démonter ses étriers pour ôter sa roue, changer ses plaquettes ou, de façon générale, intervenir sur le circuit ou les éléments du système de freinage. Cette opération peut s'effectuer roue en place ou roue démontée, selon la moto. Il vous faudra absolument penser à ne pas toucher au levier de frein pendant toute l'opération et même aprés, car cela aurait pour effet de rapprocher les plaquettes dans l'étrier et rendrait ainsi le remontage plus fastidieux: il faudrait les écarter, ce qui n'est pas de la tarte quand elle sont bien collées amoureusement l'une à l'autre. :) Ainsi, pour vous éviter ce petit désagrément, vous disposerez une cale en bois de l'épaisseur du disque entre les plaquettes de l'étrier ou une cale entre la poignée et le levier au guidon, le tout assuré au chatterton ou à la sangle pour ne pas que çà bouge. |
| Données pratiques | |
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Difficulté: 1 à 2, assez facile |
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Temps passé: 1/2 heure (sans compter la sortie éventuelle de la roue) |
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Fréquence: Selon besoin |
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Fournitures: Plaquettes, si changement envisagé, graisse au cuivre |
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Coût: Le prix des plaquettes |
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Outillage: Clé allen ou à pipe, cale en bois, écarteur de plaquettes |
| Préparation de l'opération | |
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Il faut lever l'avant de la moto |
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Il faut ôter la roue avant |
| L'opération en images | ||
| C'est pas compliqué (hûhûhû...) | ||
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Bon, c'est kôâââ, un nétrier de frein ? C'est çà, banane. Vous ne verrez que sa face cachée, l'étrier de frein est un grand timide, sauf avec ses amies les plaquettes, qu'il aime bien chauffer, ce grand fou obsédé. Malgré sa grande saleté coutumière, on distingue de haut en bas, la durite, les plaquettes, la platine de fixation au tube, le corps (en alu) proprement dit. La photo montre un étrier de frein avant, mais c'est pareil à l'arrière, mise à part la méthode de fixation. |
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On va dévisser les vis qui le relient, via sa platine, au(x) tube(s) de fourche. Cà peut être parfois un peu dur, du fait de la présence d'un produit spécial freinant les vis afin qu'elles ne se fassent pas la malle à l'improviste, chose qui arrive le plus souvent lorsqu'on en a le plus besoin, d'ailleurs... Dans ce cas, on va préalablement légèrement chauffer la ou les vis de fixation au décapeur thermique. Ne jamais mettre sur un étrier de dégrippant type 3en1 ou Dégrypoil ou WD40, c'est un conseil qui vaut recommandation. Puis, on l'attaque à la disqueuse. Mais non, pas à la disqueuse, au marteau piqueur... ;o)) |
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Et hop, fingers in ze noize. Voilou, ce que je tient dans ma mimine, c'est l'étrier: on voit bien, sur le tube, les pattes de fixation, un des filetages sur la platine noire en forme de "C" fixée à l'étrier, une vis remise sur l'autre filetage de la platine, pour ne pas la perdre bêtement (la vis, pas la platine). On remarque aussi le démontage de la patte de fixation de la durit sur le tube, et que la mécanique, ben c'est salissant (mais pas désagréable, comme disait la petite blonde du 5ème). |
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Le petit truc qui fait la différence: Le fil de fer gainé de rouge: on passe un bout dans un trou qui traine de l'étrier, puis l'on attache l'autre bout au cadre, de façon à suspendre le tout et ne pas endommager la fragile pitite durit qu'attend toujours sa maman à l'accueil, merci. Accessoirement, çà dégage le champ opératoire, comme dirait le Docteur Bob, chirurgien orthopédiste à qui la médecine cassait les pieds... :))) |
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| Pour conclure |
| ENFIN !
Vala, vala, une bonne chose de faite !! Dans la même série, on peut changer les plaquettes, ou changer ses roulements de roue ou purger ses freins, par exemple... Sinon, on remonte la roue, les étriers de frein et le reste, et roulez jeunesse... |
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